mardi 10 mai 2016

Chanson: Zackarie n'avait rien mérité

J'ai composé cette chanson avec un enfant de 6 ans qui s'appelait Zackarie (Zakariya)

https://soundcloud.com/jean-santerre/zachariemp3-1


Zakariya & Yahya
(Sur eux la prière, le samut et notre soumission)

Dieu a ordonné à Son Envoyé, sur lui la grâce et la paix, de narrer aux gens l'histoire de Zacharie, sur lui le salut, à qui Dieu avait fait don d'un enfant alors qu'il était très avancé en âge, et que son épouse était stérile et âgée. Il envoya ce miracle afin que les gens ne désespèrent pas des faveurs de Dieu et de Sa miséricorde et afin qu'ils ne se lassent pas de L'invoquer. Il dit: « C'est un récit de la miséricorde de ton Seigneur envers Son serviteur Zacharie. Lorsqu'il invoqua son Seigneur d'une invocation secrète. » (Coran 19.2-3).
     

Qatâda a interprété ces versets ainsi : « Dieu connaît les coeurs purs et entend les voix discrètes ». Certains pieux anciens ont dit que Zacharie s'est levé la nuit et s'est adressé à son Seigneur d'une façon telle que ceux qui étaient avec lui, ne l'avaient pas entendu. Il dit : « Ô mon Seigneur, mes os se sont affaiblis », c'est-à-dire qu'ils sont devenus fragiles en raison de son âge avancé ; « et ma tête s'est enflammée de cheveux blancs », c'est là une métaphore pour exprimer la blancheur des cheveux.

Il a dit ensuite : « (Cependant), je n'ai jamais été malheureux (déçu) en te priant, ô mon Seigneur. » (Coran 19.4) ; c'est-à-dire : Tu m'as toujours habitué à répondre à mes invocations. Ce qui l'a incité à faire cette invocation à Dieu est qu'à chaque fois qu'il se rendait au sanctuaire pour voir Marie fille de 'Imrân, qui était sous sa tutelle, il trouvait auprès d'elle des fruits hors saison, or c'est là un don accordé aux saints et aux amis de Dieu. Zacharie sut alors que Celui qui est capable de donner des fruits hors saison est aussi capable de lui donner un enfant malgré l'âge et la stérilité.

« Alors Zacharie pria son Seigneur, et dit : "Ô mon Seigneur, donne-moi, venant de Toi, une excellente descendance. Car Tu es Celui qui entend la prière. » (Coran 3.38) Quant à cette parole de Dieu : « Je crains (le comportement) de mes héritiers après moi. » (Coran 19.5) On dit que, par héritiers, il entendait son clan et qu'il craignait que leur comportement au sein des Enfants d'Israël, après sa disparition, aille à l'encontre des Lois de Dieu. Il demanda donc à Dieu de lui donner un enfant, de sa propre chair, qui serait pieux, bienfaisant et agréable : « [...] Accorde-moi, de Ta part, un descendant », c'est-à dire par Ta puissance et Ta force ; « [...] qui hérite de moi » la Prophétie et le commandement au sein des Enfants d'Israël ; « [...] et hérite de la famille de Jacob. Et fais qu'il Te soit agréable, ô mon Seigneur » ; comme l'ont été ses pères et ancêtres, parmi les descendants de Jacob qui furent des Prophètes. Accorde à mon héritier les mêmes faveurs que Tu leur as accordées : la Prophétie et la Révélation.

L'imam Ahmad a rapporté d'après Abû Hurayra que l'Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et la paix, a dit : « Zacharie était menuisier. » (Rapporté aussi par Muslim et Ibn Maja) Quant à la parole :« Ô Zacharie, Nous t'annonçons la bonne nouvelle d'un fils. Son nom sera Yahyâ (Jean). Nous ne lui avons pas donné auparavant d'homonyme », elle est expliquée par ces autres versets : « [... ] Alors les anges l'appelèrent pendant que, debout, il priait dans le sanctuaire : "Voilà que Dieu t'annonce la naissance de Yahyâ, confirmateur d'une parole de Dieu. Il sera un chef, un chaste, un Prophète et du nombre des gens de bien." » (Coran 3.39) Informé de l'imminence de cette nouvelle, Zacharie s'en étonna, compte tenu de sa situation : « Ô mon Seigneur, comment aurai-je un fils, quand ma femme est stérile et que je suis très avancé en vieillesse ? » (Coran 19.8) ; c'est-à-dire comment un vieillard peut-il procréer ? On rapporte qu'il avait alors soixante-dix sept ans. Mais il semble plus probable qu'il fût plus âgé encore - Dieu Seul sait. « [...] quand ma femme est stérile » ; c'est-à-dire qu'elle a toujours été stérile et qu'elle ne peut enfanter.    


Dieu exauça Zacharie, sur lui le salut. L'ange qui l'inspirait sur ordre de Dieu lui répondit : « Ainsi soit-il ! Ton Seigneur a dit : "Ceci M'est facile." Et avant cela, Je t'ai créé alors que tu n'étais rien »; c'est-à-dire : Ton Seigneur qui t'a créé alors que tu n'étais rien, est bien capable de tirer de toi un enfant, malgré ton âge. Dieu dit aussi : « Nous l'exauçâmes, lui donnâmes Yahyâ et guérîmes son épouse. Ils concouraient au bien et Nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant Nous. » (Coran 21.90)

Par la guérison de l'épouse, il faut entendre le fait qu'elle n'avait pas de menstrues avant cela, et qu'elle commença à en avoir comme les autres femmes. « Ô mon Seigneur, dit (Zacharie), accorde-moi un signe », c'est-à-dire : avertis-moi par quelque signe lorsque ma femme sera enceinte. « Ton signe, dit (Dieu), sera que tu ne pourras pas parler aux gens pendant trois nuits tout en étant bien portant ». Le silence lui sera imposé, tel sera son signe ; ainsi ne pourra-t-il pas parler pendant trois jours, sinon par des indications et des gestes, bien qu'il soit sans défaut corporel, d'un bon tempérament et sain de corps. Il lui fut ordonné de multiplier les évocations de Dieu avec le coeur, matin et soir.

Une fois informé de cette bonne nouvelle, il sortit du sanctuaire vers les gens de son peuple, comblé par la nouvelle. « [... ] Puis il leur fit signe de prier matin et soir ». Faire signe signifie, ici, donner des ordres discrets que ce soit par écriture comme l'ont dit Mujâhid et as-Suddi ou par indication gestuelle comme l'ont soutenu Wahb, Qatâda ainsi que Mujâhid.

Mujâhid, 'Ikrima, Wahb, As-Suddî et Qatâda ont dit qu'il était devenu aphone sans qu'il ne soit pour autant maladie. Quant à Ibn Zayd, il a dit qu'il pouvait lire et louer Dieu mais non s'adresser aux gens.


Dieu dit ensuite : « Ô Yahyâ, tiens fermement au Livre (la Thora) !" Nous lui donnâmes la sagesse alors qu'il était enfant. » (Coran 19.12) 'Abdullâh Ibn al-Mubârak a dit, citant Ma'mar : « Alors qu'il était tout petit, des enfants ont dit à Yahyâ : "Allons jouer !" Il leur répondit :"Nous n'avons pas été créés pour cela". Il a ajouté : « Et c'est là le sens de cette parole de Dieu : "Nous lui donnâmes la sagesse alors qu'il était enfant." ». Il dit ensuite : « [...] ainsi que la tendresse de Notre part ». 'Ikrima a expliqué la « tendresse » par l'amour qui avait permis à Yahyâ d'être tendre et compatissant envers les gens, notamment envers ses parents à l'égard desquels il était bienfaisant et compatissant.

Dieu rappelle aussi la piété filiale de Yahyâ, tant dans les paroles que dans les actes : « [... ] et dévoué envers ses père et mère ; et ne fut ni violent ni désobéissant » (Coran 19.14). Il dit ensuite : « [... ] Que la paix soit sur lui le jour où il naquit, le jour où il mourra, et le jour où il ressuscitera vivant. » : ces trois moments sont les plus difficiles et les plus cruciaux dans la vie de l'homme, en ce sens qu'il se trouve transporté, à travers eux, d'un monde à un autre, abandonnant dans le premier ce à quoi il était habitué pour passer dans un autre monde où il ne sait pas ce qui l'attend. C'est pour cela qu'il pleure et crie lorsqu'il quitte le sein maternel, la douceur et la sécurité dans lesquelles il était confiné, pour venir affronter les soucis et les vicissitudes de ce bas monde. Il en est ainsi aussi lorsqu'il quitte cette vie pour aller dans l'au-delà, dans le monde intermédiaire, où il rejoint le monde des morts et attend le Jour où l'on soufflera dans le Cor pour annoncer la Résurrection. Ce jour-là, il y aura des bienheureux et des malheureux, des radieux et des tristes ; une partie sera au Paradis et l'autre sera vouée à l'Enfer.

Ces trois situations étant les plus difficiles et les plus dures dans la vie de l'homme, Dieu accorde Sa paix à Yahyâ dans chacune d'elles en disant : « Que la paix soit sur lui le jour où il naquit, le jour où il mourra, et le jour où il sera ressuscité vivant ». Sa'îd Ibn Abû 'Aruba a rapporté d'après Qatâda qu'al-Hasan a dit : « Jean (Yanyâ) et Jésus se sont rencontrés un jour et Jésus a dit à Jean : "Demande pour moi le pardon de Dieu, car tu es meilleur que moi." Jean lui répondit: "C'est à toi plutôt de demander pour moi le pardon de Dieu, car tu es meilleur que moi." Jésus lui dit alors: ''Non, c'est toi qui es le meilleur; moi j'ai prononcé la paix sur moi-même, tandis que Dieu a prononcé la paix sur toi." »

Ibn Wahb a dit que Ibn Lahî'a lui avait rapporté d'après 'Aqîl d'après Ibn ash-Shihâb : L'Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et la paix, rejoignit un jour ses compagnons et les trouva en train d'évoquer les mérites des Prophètes. L'un d'eux dit : "Moïse est l'interlocuteur de Dieu" ; un autre dit : "Jésus est l'esprit et le verbe de Dieu" ; un autre dit : "Abraham est l'ami intime de Dieu." Le Prophète, sur lui la grâce et la paix, leur dit alors : "Et qu'en est-il du martyr fils du martyr, qui s'habillait de poils de chameau et mangeait des feuilles d'arbre de peur de tomber dans le péché !" Ibn Wahb a dit : « Il entendait par là Jean, le fils de Zacharie ».

L'imam Ahmad a rapporté, d'après al-Hârith al-Ash'arî, que le Prophète, sur lui la grâce et la paix, a dit : « Dieu a prescrit à Yahyâ cinq paroles et lui a ordonné de les appliquer et de les faire appliquer aux Enfants d'Israël. Yahyâ a mis du temps à le faire ; voyant cela, Jésus, sur lui le salut, lui dit : "Il t'a été prescrit cinq paroles que tu dois mettre en application et que tu dois faire appliquer aux Enfants d'Israël. Si tu ne le fais pas, je le ferai." Yahyâ lui répondit : "Ô mon frère, si tu le fais avant moi, je crains d'être châtié ou que la terre ne m'engloutisse !" »

Il ajouta : « Yahyâ rassembla alors les Enfants d'Israël dans le temple de Jérusalem, s'assit sur la chaire, loua Dieu puis leur fit le prêche suivant : "Dieu, qu'Il soit glorifié, m'a prescrit cinq paroles en m'ordonnant de les mettre en application et de vous ordonner d'en faire autant. La première est que vous devez adorer Dieu, sans Lui donner d'associé; l'exemple de cela est comme celui qui achète un esclave avec son propre argent, mais cet esclave se met à travailler pour un autre que son maître et à lui donner sa récolte; lequel de vous serait réjoui que son esclave soit ainsi ? C'est Dieu qui vous a créés et qui assure votre subsistance ; adorez-Le donc et ne Lui associez rien.

La deuxième est qu'Il vous est ordonné d'accomplir la prière; sachez que Dieu se tourne vers Son serviteur qui prie tant que celui-ci ne tourne pas son visage ni à droite ni à gauche; aussi, lorsque vous priez, ne détournez pas vos visages par ci et par là.

La troisième est qu'Il vous a ordonné de faire le jeûne; et l'exemple de cela est celui d'un homme qui a une bourse pleine de musc et qui se trouve au milieu d'un groupe d'hommes; tous ces hommes sentiront l'odeur du musc ; or l'odeur de l'haleine du jeûneur est plus agréable pour Dieu que l'odeur du musc.

La quatrième est qu'Il vous a ordonné de faire l'aumône; l'exemple est celui d'un homme qui a été emprisonné par les ennemis qui lui ont attaché les mains derrière le cou et s'apprêtaient à l'exécuter ; il leur demanda alors de le laisser se racheter, ce qu'ils acceptèrent de faire. Il se racheta alors au fur et à mesure jusqu'à ce qu'il arrivât à gagner sa liberté.

La cinquième est qu'Il vous a ordonné de L'évoquer sans cesse; l'exemple de cela est celui d'un homme qui est poursuivi par des ennemis et qui se réfugie dans une forteresse; or jamais l'homme n'est à l'abri du diable que lorsqu'il est en train d'évoquer Dieu, qu'Il soit glorifié." »

L'Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et la paix, a dit ensuite : « Moi aussi, je vous ordonne de faire cinq choses que Dieu m'a prescrites : ce sont l'attachement au groupe (des musulmans), l'obéissance, la soumission, l'exil et le combat sur la voie de Dieu. Celui qui se sépare du groupe d'un empan se défait des liens de l'Islam à moins qu'il retourne vers le groupe, et celui qui invoquera les méthodes de l'époque de l'Ignorance servira de pierre pour l'Enfer. » On lui a dit: « Ô Messager de Dieu ! Même s'il prie et jeûne ? » Il leur répondit: « Même s'il prie, jeûne et prétend être musulman ! Appelez les musulmans par les noms que Dieu leur a donnés; c'est-à-dire les musulmans, les croyants et les serviteurs de Dieu, qu'Il soit exalté. »

Pour sa part, l'érudit Ibn 'Asâkir a rapporté, d'après certains compagnons du Prophète, sur lui la grâce et la paix, qui rapportent cela de la bouche même des érudits des Enfants d'Israël, que Yahyâ fils de Zacharie s'isolait souvent des gens. Il aimait se retrouver dans le désert ou la forêt où il mangeait les feuilles des arbres, buvait de l'eau des rivières et, des fois, mangeait des sauterelles, en disant : « Qui est plus favorisé que toi, ô Yahyâ ? » Toujours selon Ibn 'Asakîr, ses parents partirent un jour à sa recherche et le trouvèrent devant le fleuve du Jourdain; ils restèrent avec lui quelque temps et pleurèrent à chaudes larmes en voyant l'état de dévotion et de crainte de Dieu dans lequel il se trouvait. Pour sa part, Ibn Wahb a rapporté d'après Mujâhid :« La nourriture de Yahyâ était composée d'herbes et il pleurait souvent par crainte de Dieu ».

Les causes du meurtre de Jean le Baptiste, sur lui le salut


Les exégètes ont rapporté, au sujet de son assassinat, plusieurs hypothèses. La plus connue prétend que le roi Hérode avait voulu épouser la femme de son frère, une abomination selon la Thora. Jean lui défendit de convoler avec elle. La femme lui garda alors rancune et voulut se venger de lui. Un jour, alors qu'elle était en compagnie du roi dans une situation où il ne pouvait rien lui refuser, elle exigea de lui qu'il lui fasse don du sang de Jean, et le roi accepta. Elle envoya alors quelqu'un pour le tuer et lui ramener sa tête sur un plateau.
Chanson: Zackarie n'avait rien mérité

J'ai composé cette chanson avec un enfant de 6 ans qui s'appelait Zackarie (Zakariya)

https://soundcloud.com/jean-santerre/zachariemp3-1


Zakariya & Yahya
(Sur eux la prière, le samut et notre soumission)

Dieu a ordonné à Son Envoyé, sur lui la grâce et la paix, de narrer aux gens l'histoire de Zacharie, sur lui le salut, à qui Dieu avait fait don d'un enfant alors qu'il était très avancé en âge, et que son épouse était stérile et âgée. Il envoya ce miracle afin que les gens ne désespèrent pas des faveurs de Dieu et de Sa miséricorde et afin qu'ils ne se lassent pas de L'invoquer. Il dit: « C'est un récit de la miséricorde de ton Seigneur envers Son serviteur Zacharie. Lorsqu'il invoqua son Seigneur d'une invocation secrète. » (Coran 19.2-3).

http://publicationsprofilfacebook.blogspot.com/2016/05/chanson-zackarie-navait-rien-merite.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire